Mode opératoire de publication et republication

  • Qui peut être auteur-trice d’un article de The Conversation ?

Seules les personnes affiliées à un membre fondateur, adhérent, bienfaiteur de The Conversation France peuvent publier un article. Les employés de l’université Poitiers faisant partie de la Nouvelle-Aquitaine qui est bienfaitrice du média peuvent donc soumettre leurs articles.

Tous les universitaires qui ont atteint au moins le niveau de candidature au doctorat, qui occupe un poste d’enseignant chercheur ou de chercheur de l’université de Poitiers. Les doctorants peuvent également publier, uniquement avec l’aval de leur.s directeur.trice.s de thèse qui devront être co-aueur.trice.s de leur article.  Les fraichement dipômé.e. d’un doctorat devront aussi mettre en co-auteur.trice, un spécialiste de sujet qui est en fonction à l’université de Poitiers.

 

  • Publication des articles

Afin de rétablir la confiance envers le contenu journalistique, les auteur.trice.s et journaliste suivent une charte éditoriale. Les auter.trice.s écrient uniquement sur des sujets dans leur champ d’expertise, précisé dans le cadre de leur article.

The Conversation publie exclusivement des articles inédits. Ce site d’information, animé par une rédaction composée de 15 journalistes chefs de rubriques qui commandent les articles aux chercheur.se.s. Une fois les articles commandés, les journalistes les éditent en étroite collaboration avec les auteur.trice.s, puis ils sont publiés sur le site mais également mis en avant sur les réseaux sociaux. Les journalistes peuvent aussi les traduire en anglais et/ou espagnol pour leur donner une visibilité internationale. A chaque étape, les auteur.trice.s gardent un total contrôle du contenu des articles. Les articles peuvent être cosignés (4 auteur.trice.s maximum) avec au moins un.e spécialiste du sujet. Leurs sources de financement doivent être rendues publiques, pour éviter les conflits d’intérêts.

Vous pouvez contacter directement l’équipe éditoriale en proposant directement un sujet d’articles sur le site à l’aide d’un « pitch ». Les chefs de rubriques vous recontacteront par la suite.

Le délai de publication est variable et dépend de :

  • La charge du calendrier de publication de The Conversation
  • L’actualité du moment
  • La rapidité du travail d’édition

Dans la mesure du possible, la sortie d’un article vulgarisé peut être programmé en fonction de la sortie d’un article scientifique pour lequel les auteur.trice.s. souhaiteraient faire part de leurs travaux de recherche au grand public.

The Conversation donne accès au suivi des audiences et de republication des articles.

 

  • Republication des articles

L’un des atouts majeurs de The Conversation est la visibilité médiatique offerte. En effet, de nombreux sites d’actualité (écrite ou en ligne) comme France Télé Info, le Monde, Libération, Ouest-France, La Tribune, etc, les republient en intégralité, bien entendu en citant The Conversation et les auteurs selon de simples règles. The Conversation peut être également utilisé comme vitrine, puisque les médias l’utilisent comme ressource pour identifier les expertes et experts de qualité à inviter dans leurs émissions.

Ecrire un article sur The Conversation

  • Avant de commencer

Il faut d’abord répondre à ces questions :

  • « A qui je m’adresse ? » : À un lecteur niveau Baccalauréat ou de 11 ans pour les articles TC kids. Il faut que le lecteur comprenne l’intérêt, et les attentes de la recherche, avec des connaissances « basiques »
  • « Qu’est-ce que je vais dire ? » : Il faut trouver le message principal et l’objectif de l’article.
  • « Comment je vais amener mon sujet ? » : Il faut trouver le fil rouge de votre discours. Pour trouver l’angles de votre article, n’hésiter à choisir un contexte sociétal, une question intrigante, à raconter une histoire, ou encore à prendre pour exemple les choses du quotidien.

 

  • C’est le moment de rédiger !

Pour rédiger votre article, sélectionner les informations qui vous permettront de simplifier au maximum votre discours. Il doit être rédigé avec un langage clair qui comprend des cas concrets et précis.  Contrairement aux articles scientifiques, les articles vulgarisés doivent aller droit au but. C’est pourquoi il faut raconter les résultats de votre recherche en premiers lieux afin d’expliquer par la suite aux lecteurs les conséquences qui en découlent.

Utilisez des phrases courtes et dynamiques avec un vocabulaire simple. N’hésitez pas à utiliser des analogies, métaphores, comparaisons, exemples, voire des expériences vécues, pour rendre votre discours concret. Vous pouvez également utiliser des images, vidéo et audios, tant quelles sont compréhensibles, lisibles et libre de droit. (Il vous revient dans un premier temps de proposer les supports audiovisuels qui illustreront vos propos)

Pour savoir si vous avez rédiger correctement votre article il faut avoir répondu à 6 questions à la fin de ce dernier : Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Quand ?

Les articles ne doivent pas dépasser les 8000 caractères.

Le titre de votre article doit être attractif, avec les mots les plus important au début. Évitez également les jeux de mots. Le titre ne doit pas contenir plus de 12 mots.

Enfin, n’hésitez pas à faire relire votre article à des « personnes naïves » pour être sûr.e que votre article soit compréhensible du grand public.

 

SAPS


  • La culture scientifique continue sur les réseaux sociaux !